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| pillule... or not? | |
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+8céline de l'auberge Ceb David fix Michel DJo Céline Papy 12 participants | |
Auteur | Message |
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Bibi
Nombre de messages : 16 Age : 37 Kot : Ribambelle Date d'inscription : 05/10/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Mar 11 Mar - 19:07 | |
| Juste une petite digression.. mais qui mérite sa place ici au nom de notre chère langue française! ( sans jeu de mots!) Le terme pilule ne prend qu'un L... et Mais pourquoi? En wallon, c'est vrai qu'on dit pell ...dommage, les deux L sont là, il va falloir creuser plus profondément... l'étymologie du terme est latine: ça vient de pilula: balle à jouer! Saviez-vous cela? Les premières pilules avaient deux gros défauts :elles avaient souvent un goût infâme et avaient tendance à coller entre elles. Pour contrer ces désagréments, les pharmaciens de l'époque avaient pour habitude d'utiliser une pratique décrite au XVIIe siècle : ils enrobaient ces choses d'une couche de sucre:{d'où l'expression "pilule ensucrée" pour désigner une personne enjôleuse, cherchant à tromper.} d'une fine pellicule d'argent, voire d'or. C'est ainsi que dorer la pilule est devenu une manière de présenter sous un jour favorable une chose peu agréable... Le débat est donc le suivant: Pourquoi un tel terme pour un moyen contraceptif... ? | |
| | | David
Nombre de messages : 152 Age : 41 Kot : Couvent des Wallons Date d'inscription : 02/06/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Mar 11 Mar - 19:52 | |
| - Ceb a écrit:
Et comme disait un prètre au chevet de malade en stade terminal de cancer "la soufrance vous rapproche de Dieu". Emmanuel ? | |
| | | Ceb
Nombre de messages : 108 Age : 41 Kot : LeLevant Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Mer 12 Mar - 2:21 | |
| Non, non, pas Emmanuel.
Sinon, je n'ai pas grand chose à répondre à Ln quand elle parle d'avortement et de pilule sinon que ça dépend du point de vue qu'elle prend. En fait, tu mélanges des faits et des points de vue. Ce n'est pas clairement séparé. Qu'appelles-tu exactement avortement.
Personnellement, en dessous d'un certain degré d'organisation cellulaire, je ne trouve pas qu'un amas de cellule soit une vie (ou alors, ca expliquerait que Brel écoute pousser ses cheveux)... Donc, empêcher un ovule fécondé de s'implanter dans la paroi utérine n'est pas un avortement (c'est mon point de vue).
Sinon, c'est un peu complexe, mais je peux vous conseiller un très bon site illustré sur ce qu'il se passe à partir de l'instant 0 jusqu'à la naissance de Bébé. http://cvirtuel.cochin.univ-paris5.fr/Embryologie/AnimEntre/AnimEntre1.html Dans mes souvenirs, l'approche était très neutre... j'avais utilisé ça pour me documenter avant un travail d'éthique/épistémo des sciences. Si ça vous intéresse, je peux retrouver le travail. On en était arrivé à la conclusion qu'avant un certain stade, la valeur accordée à l'embryon dépendait essentiellement des conditions de sa conception. Et plus particulièrement du souhait d'avoir un enfant (toujours si mes souvenirs sont bons).
Bonne lecture (je vous l'avoue, comprendre tout ça met plusieurs jours!, hein!)
Bonne nuit aussi (je vous l'avoue, ca prend plusieurs... | |
| | | Alain le malin
Nombre de messages : 115 Age : 39 Kot : Auberge des Bruyères Date d'inscription : 05/05/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Mer 12 Mar - 12:47 | |
| - Ln a écrit:
Voici la référence: Point n° 2370 du catéchisme de l’Église catholique : « la continence périodique, les méthodes de régulation naturelle des naissances fondées sur l’auto observation et le recours aux périodes infécondes sont conformes aux critères objectifs de la moralité. Le problème est de voir quels sont les critères objectifs de la moralité ! Evidemment, ca dépend de la position qu'ils adoptent, mais bon nombre de théologiens moralistes (et je partage leur avis) vous diront que le jugement moral est toujours incertains, que la décision reste toujours dans l'ordre du probable, prise en discussion avec des altérités (les autres, la loi, la tradition,...), par lesquels nous formons nous consciences et espérons agir le moins mal possible et adéquatement à notre chemin de vie. A cette incertitude ontologique du discernement humain, une norme impérative coupant toute responsabilité et tout discernement au fidèle n'est pas du tout la solution ! Les critères "objectifs" désignés ici ne le sont pas, ils sont ceux d'une école théologique, d'un point de vue adopté par l'Eglise en matière de morale sexuelle : le néo-thomisme. De plus, les textes magistériels vont parfois d'ouverture en fermeture et vice-versa (exemple : comparez Gaudium et Spes à Humanae Vitae et à Veritatis Splendor...) Ou sont donc ces critères fixes, objectifs et intemporels ? Dans d'autres domaines (par exemple, la morale sociale), l'Eglise laisse bcp de place, d'espace au discernement en conscience du fidèle. Pq ? Il y a plusieurs hypothèses de travail à ce sujet, mais je vais pas aborder ca ici, z'avez qu'à lire mon TFE. - Citation :
- En revanche, est intrinsèquement mauvaise « toute action qui, soit en prévision de l’acte conjugal, soit dans son déroulement, soit dans le développement de ses conséquences naturelles, se proposerait comme but ou comme moyen de rendre impossible la procréation ». [/i]
A nouveau ici, une assimilation dûe à la lecture impérative du dogme de la création entre l'acte sexuel avec la procréation , reliée ontologiquement à l'action créatrice Dieu. Par l’acte de procréer, les humains relayent alors finalement l’acte divin en réalisant une finalité indépendante de leur volonté, qui s’impose comme un impératif éthique. Cette identité entre création et procréation empêche toute ouverture d’espace où la conscience autonome pourrait s’exprimer. Je vous ai présernté le point de vue que je partage à ce sujet qui est celle d'une école théologique, la morale autonome. Cela pour montrer (et je le rappelle) que les positions magistérielles sont parfois simplement la consécration d'une école. A répéter aussi que, dans Unitatis Redintegratio n°11, le décret sur l'oecuménisme de vatican II, les Pères conciliaires ont bien rappelé que : " En exposant la doctrine, ils se rappelleront qu'il y a un ordre ou une "hiérarchie" des vérités de la doctrine catholique, en raison de leur rapport différent avec les fondements de la foi chrétienne. Ainsi sera tracée la voie qui les conduira tous, par cette émulation fraternelle, à une connaissance plus profonde et une manifestation plus évidente des insondables richesses du Christ" Donc entre une position du Catéchisme sur l'acte sexuel et la vérité de l'incarnation, de la grâce, etc... Il y a un sacré écart... pour ceux qui ont lu et n'ont pas trop compris mon opinion, ca veut pas dire Oui à la pilule ou Oui à l'avortement. Si je devais prendre position, je dirais, en gros, qu'il faut travailler au cas par cas, avec une coercition plus grande au niveau de l'avortement, à permettre que dans des cas limites. Mais comme toujours, c'est épouser le cheminement douloureux des fidèles qui doit rester la priorité | |
| | | DJo
Nombre de messages : 52 Age : 40 Date d'inscription : 28/08/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Jeu 13 Mar - 15:14 | |
| Pour ma part, je crois en la nette supériorité des méthodes de régulation naturelles des naissances et je ne voudrais pas en pratiquer d’autres, pour les raisons (ou « critères objectifs » si l’on préfère) suivantes :
- Il s’agit au travers de ces méthodes d’abstinences périodiques non plus de gommer tout simplement la fécondité du couple mais plutôt de l’apprivoiser, en tenir compte pour une parenté responsable tout en s’autorisant des rapports amoureux qui prennent réellement leur signification sous toutes les dimensions, y compris celle de l’ouverture à la vie. Pour moi, une relation vécue de cette manière serait bien plus empreinte de respect des corps, d’ouverture et de maîtrise de soi qu’une relation « contraceptionnée ».
- Cette manière de faire nous garde de tous les pièges tendus par la pilule anticonceptionnelle, dont le plus grand serait sans doute d’assujettir la relation sexuelle au désir seul, amoureux puis au stade suivant uniquement physique (ça me fait d’ailleurs bien rigoler quand j’entends des gens dire que la pilule anticonceptionnelle a libéré la femme !). Au moins, vous êtes sûr de rester le maître de votre vie charnelle et non l’inverse et de ne pas asujettetir vos actes amoureux à une seule des dimensions qui les rendent si merveilleux.
- C’est une méthode qui se pratique à deux. Ca paraît tout con à dire, mais de cette manière, les deux membres du couple sont réellement impliqués dans chacune des décisions, dans chaque acte, et porte ensemble les conséquences de leur fécondité et de leur décisions (d’avoir ou de ne pas avoir d’enfants) ou des ‘risques’ qu’ils prennent. Je doute qu’on trouve mieux pour augmenter la confiance entre les deux membres du couple, ni pour les souder. L’acte est vraiment mis au cœur d’une véritable communion et complicité des époux pour le vivre pleinement sous tous ses angles.
- Pas de dose de cheval d’hormones tout les mois pour la femme
- + économique (bon d’accord, ça on s’en fout)
- + facile d’avoir des enfants quant on le désire. Mais décider chaque mois de ne pas avoir d’enfants quand on en veut pas est naturellement très différent que de devoir choisir d’en avoir quand on en veut. tous les x ans.
- Fiable (à condition d’avoir la volonté et de ne pas prendre de risques).
- On retrouverait plus d’Hommes dans les clubs des sports, chœur et associations le soir ou en compagnie de leur princesse au théâtre, à l’opéra ou sur la piste de danse. (je ris lol ;-) mais le pire c’est que c’est vrai !)
Je suis convaincu que c’est là une des clés qui peuvent faire des chrétiens des hommes libres, et que Paul VI , en rendant un avis contre la tendance qui prévalait à l'époque (fortement soutenu d'ailleurs par l'archevêque de Cracovie de l'époque), fut réellement inspiré par l'E-S.
Quant à l’avortement, je crois qu’il est extrêmement risqué sous tous les angles (moralement, éthiquement, législativement, physiquement, tous !) de commencer à discuter du nombre de cellules à partir duquel un être humain reçoit une âme, de même que de n’en tolérer ne fût-ce qu’un seul. Et pour être pour l’instant occupé à écrire sur l’avortement, je peux vous assurer que la plus petite concession sur ces deux points n’en est pas une, mais représente au contraire le doigt dans l’engrenage. La position de l’Eglise de considérer l’être humain dès la fécondation peut paraître excessive*, mais au moins elle est sûre, et je vous garantis que pour ma part je ne m’aventurerai jamais à la remettre en question. Quant à nier que d’utiliser un moyen de contraception abortif même à ce stade de développement n’est pas un acte sérieux qui mérite un minimum de réflexion, c’est proprement honteux.
*J’irai même encore plus loin en disant que la fécondité est inscrite dès le départ dans l’amour que se porte les époux à travers le sacrement (il leur est d’ailleurs au passage demandé au cours de la cérémonie s’ils acceptent charge d’âmes), et que tout acte en vue de l’amputer est déjà un acte dénaturant la relation que les époux se portent et un acte contre la vie. Le vrai commencement de la vie étant l’acte d’amour du couple.
(et m…, je viens encore de passer 37 min à écrire un truc que trois personnes vont lire… bon, je le poste demain pendant la pause de midi) | |
| | | Céline
Nombre de messages : 442 Age : 41 Kot : España Date d'inscription : 20/05/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Jeu 13 Mar - 15:19 | |
| Je fais partie des 3 personnes et s'il est une opinion que je dois applaudire, c'est plutot de ton côté que je me trouve. | |
| | | Ceb
Nombre de messages : 108 Age : 41 Kot : LeLevant Date d'inscription : 29/05/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Jeu 13 Mar - 17:56 | |
| Bonjour, Même si ce n'est que pour trois personnes, ça vaut le coup, non? Disons que tu parles pour les brebis égarées. Et comme on ne partage pas la même position, le débat est plus intéressant. Cette fois, je vais essayer d'avoir plus de structure. Notes préliminaires Avant de commencer à contre argumenter (ce que j'aime c'est qu'on puisse le faire), j'aimerais préciser quelque chose : Je ne veux forcer personne à prendre la pilule. Je trouve juste qu'il s'agit d'une chose que chacune (plus que chacun) doit pouvoir prendre (ou ne pas prendre, telle est la question!) face à se propre conscience. J'ose imaginer que si j'étais une fille, il y a des raisons qui pourraient faire que j'ai envie de la prendre (sans préciser ses raisons car elles peuvent-être multiples). J'aimerais aussi dire que s'il est vrai que le débat sur la pilule est en partie lié à la sexualité, il est également en partie détaché de celle-ci. Il me semble donc important d'associer les deux débats sans toutefois les confondre. Voilà qui est dit. Apprivoiser la lune - Citation :
- - Il s’agit au travers de ces méthodes d’abstinences périodiques non plus de gommer tout simplement la fécondité du couple mais plutôt de l’apprivoiser, en tenir compte pour une parenté responsable tout en s’autorisant des rapports amoureux qui prennent réellement leur signification sous toutes les dimensions, y compris celle de l’ouverture à la vie. Pour moi, une relation vécue de cette manière serait bien plus empreinte de respect des corps, d’ouverture et de maîtrise de soi qu’une relation « contraceptionnée ».
Je ne vois pas trop en quoi la pilule nuit à l'apprivoisement. Il est vrai que nous vivons dans un monde où tout fout le camp. Cela est-il lié à la pilule? Je ne crois pas. Dans un couple, il faut du respect mutuel. Concernant la sexualité, la fécondité et tout le reste. Il est un fait, ce respect n'est pas réciproque chez tout le monde. C'est effectivement à déplorer. Mais ce n'est pas neuf. La femme a, durant de nombreux siècle, eu pour seul rôle d'être une bonne mère, une bonne épouse et une bonne femme au foyer (bon, OK, ca fait trois). Il y avait également de gros tabous sur la sexualité. Était-ce mieux à l'époque? Personne ne le sait puisque personne n'en parlait. Que ce passait-il sous les couettes? La femme était-elle plus respectée à une époque où elle n'avait rien à dire sur ses souhaits éventuels? Si la pilule donne quelques facilités aux maris (ou plus généralement, aux hommes) indélicats, c'est eux qu'il faut blâmer. (...)tendus par la pilule(...). La face cachée du viagra - Citation :
- Cette manière de faire nous garde de tous les pièges tendus par la pilule anticonceptionnelle, dont le plus grand serait sans doute d’assujettir la relation sexuelle au désir seul, amoureux puis au stade suivant uniquement physique (ça me fait d’ailleurs bien rigoler quand j’entends des gens dire que la pilule anticonceptionnelle a libéré la femme !). Au moins, vous êtes sûr de rester le maître de votre vie charnelle et non l’inverse et de ne pas asujettetir vos actes amoureux à une seule des dimensions qui les rendent si merveilleux.
Le mieux est-il de supprimer les pièges ? Ou bien de construire une confiance de couple sur ce point là également ? Dans ma petite tête, le couple idéal ne doit pas tout se dire... mais chacun doit savoir qu'il peut avoir confiance en l'autre. Et savoir aussi que l'autre peut lui faire confiance. Un couple idéal ne s'assujettira pas au seul désir physique. Il s'aimera (je trouve assez joli de dire " IL s'aimera" même s'il y a une petite connotation narcissique je ne veux pas exprimer ici) et partagera ses impressions, ses sentiments,... avec ou sans pilule. Encore une fois, pour moi, la pilule n'est pas responsable du cantonnement d'un couple au seul désir physique. Le seul désir physique apparaitra à mon sens avec la routine, la lassitude,... Dans la vie, il y a moult tentations, le tout est de résister aux mauvaises et de succomber aux bonnes (tentations)... ... et de s'aimer Un couple est composé de deux membres et il arrive que l'un deux soit en plein extenssion - Citation :
- C’est une méthode qui se pratique à deux. Ca paraît tout con à dire, mais de cette manière, les deux membres du couple sont réellement impliqués dans chacune des décisions, dans chaque acte, et porte ensemble les conséquences de leur fécondité et de leur décisions (d’avoir ou de ne pas avoir d’enfants) ou des ‘risques’ qu’ils prennent. Je doute qu’on trouve mieux pour augmenter la confiance entre les deux membres du couple, ni pour les souder. L’acte est vraiment mis au cœur d’une véritable communion et complicité des époux pour le vivre pleinement sous tous ses angles.
La pilule peut aussi être un choix de couple, non? L'acte sexuel ne doit pas non plus être imposé. Satan l'habite... de cheval - Citation :
- Pas de dose de cheval d’hormones tout les mois pour la femme
Si mes souvenirs sont bons, la quantité de principe actif par comprimé est largement en dessous du milligramme. Je lance une recherche tout de suite ! (google est aussi mon ami!) http://www.ping.be/planning-familial/dosage.html On est donc loin des doses de cheval. Un mg sur une balance, ca ne repésente pas grand chose. Une goutte d'eau, c'est +/- 50 mg. Économique ta mère ! - Citation :
- + économique (bon d’accord, ça on s’en fout)
Je propose qu'on arrête de traiter les cancers vu ce que ça coûte ! (Surtout le cancer des fumeurs parce qu'ils ne rapportent même pas en taxe sur les cigarettes ce que coûte leurs traitements !) Allez, courage les gars, on prie pour vous et on fera une collecte pour la famille. - Citation :
+ facile d’avoir des enfants quant on le désire. Mais décider chaque mois de ne pas avoir d’enfants quand on en veut pas est naturellement très différent que de devoir choisir d’en avoir quand on en veut. tous les x ans. Et il est aussi plus facile d'avoir un enfant par accident que de le désirer vraiment. (c'est vrai quoi! Un enfant, ca pue, ca fait des gros caca qui sentent le lange, ca bave, ca aime les couleurs criarde et les chansonnettes débiles, ca rends les adultes gaga, ca hurle et ca fait fondre les filles). - Citation :
- Fiable (à condition d’avoir la volonté et de ne pas prendre de risques).
si toutes les horloges étaient systématiquement réglées à 28 jours, ce serait effectivement fiable. Errare humanum est but durex vitae lex sed lex t'es déjà mon ex (ou quelque chose comme ça). L'Homme avec sa grande hache - Citation :
- On retrouverait plus d’Hommes dans les clubs des sports, chœur et associations le soir ou en compagnie de leur princesse au théâtre, à l’opéra ou sur la piste de danse. (je ris lol ;-) mais le pire c’est que c’est vrai !)
Aaaaaah, les hommes seraient enfin un peu seuls, en paix, peut-être même dans les vestiaires (une savonnette à la main, puis plus)... faudrait pas qu'ils y prennent trop goût parce que s'ils retournent tous leur veste (ou leur nouveau camarade), la pilule n'aura effectivement plus aucune utilité... et les dames fort dépourvues quand la crise sera venue. Cela dit, j'ai des amis que je vois sans leur copine (ou épouse) et ces épouses (ou copines) font aussi des sorties entr'elles sans que ça ne pose problème. La semaine de ragnagna ne doit pas être l'occasion de sortir, sinon, c'est vraiment être dépendant de la sexualité. Vivre en couple ne veut pas dire vivre exclusivement en couple et faire tout à deux. Il y a des choses à faire à deux (comme dîner chez des amis) mais aller boire un verre avec un pote ou allez faire du shopping avec des amies peut se faire séparément (même si cela se passe en même temps... j'ai vu une fois deux mecs boire tranquillement une bière en gardant 2 poussettes pendant que les deux mamans allaient faire les soldes en paix... c'est pas beaux la symbiose?). Mais je comprends tout à fait que tu ais dis ça sur le ton de l'humour. Un con, vingt cul et 40 fesses - Citation :
- Je suis convaincu que c’est là une des clés qui peuvent faire des chrétiens des hommes libres, et que Paul VI , en rendant un avis contre la tendance qui prévalait à l'époque (fortement soutenu d'ailleurs par l'archevêque de Cracovie de l'époque), fut réellement inspiré par l'E-S.
Pas convaincu, mais comme tu le dis : "une des clefs". Il y en a d'autres. De toute façon, je ne prends pas la pilule. Mesdemoiselles, mesdames... vous irez en enfer et vous enfanterez dans la douleur ! L'avortementEnfin, pour l'avortement, on peut lancer un autre débat... et c'est vraiment quelque chose qui doit-être discuté au cas par cas. Dire "on dit non à tout pour ne pas que certains exagère" est une politique de l'autruche. Lorsque ce n'était pas autorisé, ça se faisait illégalement. Maintenant, au moins, il y a un cadre ! C'est fait par des professionnels, parfois à l'encontre de leur propre conviction. Le choix revient à la "mère" ou au couple... Ce ne doit pas être une solution à laquelle on fait appel inconsidérément. C'est une décision à prendre, et même une décision très lourde ! Ca ne se fait pas comme ça. Qu'on croit en dieu ou pas ! La liberté de la paresseLa pilule rend-elle la femme plus libre ou l'enchaîne t'elle? C'est une facilité, certes... c'est un confort, certes... mais c'est aussi un choix. Un choix de plus qui rapproche un peu de la liberté. Et le choix de la pilule s'accompagne du choix d'avoir ou non des mioches, le choix d'avoir ou non des relations autres que textuelles comme j'en ai avec vous. Le choix de... | |
| | | DJo
Nombre de messages : 52 Age : 40 Date d'inscription : 28/08/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Jeu 13 Mar - 20:14 | |
| Quelques remarques en bref, peut-être, mais je n'ai pas envie de discuter 10 siècles la-dessus, j'ai déjà dit mon avis. Je n'ai guère envie de me glisser dans la conscience des gens pour leur interdire la pilule, j'ai dit simplement dit pourquoi les méthodes de régulation par abstinences périodiques sont une manière profondément chrétienne de faire d'après moi et d'après l'Eglise catholique, et que la pilule anticonceptionnel comporte des immoralités flagrantes (quoi qu'en dise Alain). Personne n'est obligé de la (me) suivre, personne n'est obligé de croire en Dieu non plus. Je trouve emblématique de dire que nous avons certes la "liberté de la paresse" comme tu le dis. Ca ne veux pas dire que la paresse est morale. Ceci dit, si le seul argument de fond à opposer à ceci, c'est la liberté des personnes,... -Tu peux t'amuser à discuter de l'avortement au cas par cas, mais ce n'est pas qu'une position de sécurité que de n'en admettre un seul, je n'en ai jamais vu de justifiable à mes yeux. Et on base rarement une législation sur des cas extrêmes. Au contraire, je trouve que ce sont plutôt les paroles style "voyons au cas par cas" ou "c'est sérieux mais liberté des mères" qui relève d'une politique de l'autruche. -Que les mères commettaient quand même l'avortement dans des conditions malheureuses, j'ai toujours trouvé ça pourri comme argument. C'est le même qu'on utilise pour légaliser le cannabis. Il est vrai que c'est tout à fait génial de penser que les avortements par injection saline ou naissance partielle se pratiquent "dans des conditions d'hygiène irréprochable". -Comparer les mg d'une hormone dans un système endocrinien et d'une goutte d'eau comme tu le fais n'est pas pertinent. C'est comme comparer un mV du circuit de commande de la centrale de Tihange avec l'Output 150 kV de la centrale elle même. C'est sûr, 1 mV n'est rien du tout vu comme ça. Reste que 3 mV de trop dans un circuit de commande peuvent très bien faire crasher ta centrale. Or, le système endocrinien est un système de commande de l'organisme. -Ca marche bel et bien, et je n'en démords pas. la responsabilité du couple est de témoigner de suffisamment d'intelligence, de prudence et de maîtrise de soi. Il est très facile d'oublier de prendre deux fois la pilule aussi. -Parfois, il est nécessaire de se demander si son interlocuteur n'utilise pas le second degré. - Citation :
La pilule peut aussi être un choix de couple, non? L'acte sexuel ne doit pas non plus être imposé.
-L'acte sexuel a bien mien de chances d'être imposé dans la solution proposée qu'avec la pilule anticonceptionelle il me semble. -La pilule est également un choix de couple certes, mais uniquement assumé par la femme, je ne voulais pas dire autre chose. - Citation :
- Le mieux est-il de supprimer les pièges ? Ou bien de construire une confiance de couple sur ce point là également ?
-Le mieux est de supprimer les pièges. J'ai pas dit qu'on ne pouvait pas les affronter, j'ai dit que sans pièges, pas de chutes. Et être tenté inutilement n'apporte rien du tout. L'Homme marié qui se sait faible évite de se retrouver tout seul dans l'ascenseur le soir avec sa jolie secrétaire nymphomane court-vêtue plutôt que de s'imaginer qu'il va s'en tirer avec la seule force de sa volonté. - Citation :
- Que ce passait-il sous les couettes? La femme était-elle plus respectée à une époque où elle n'avait rien à dire sur ses souhaits éventuels?
J'ai dit ça moi ? | |
| | | Alain le malin
Nombre de messages : 115 Age : 39 Kot : Auberge des Bruyères Date d'inscription : 05/05/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Ven 14 Mar - 1:22 | |
| - DJo a écrit:
- la pilule anticonceptionnel comporte des immoralités flagrantes (quoi qu'en dise Alain).
j'ai dit ça moi ? ... | |
| | | Sof levant
Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 05/05/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Lun 17 Mar - 2:04 | |
| Bonsoir a tous,
Je voudrais vous parler de mon histoire personnelle,
J'ai commencé a prendre la pilule à 16ans parce que j'avais mal au ventre mais vraiment très mal au ventre et je ne pense vraiment pas qu'il soit utile de se préparer 12*13 (mettons que je mette au monde un enfant a 26ans environ) fois à l'accouchement. La motivation et l'envie de supporter la douleur pendant les regles et pendant l'accouchement est complétement différentes, dites moi si je me trompe (je suis pas fan de la péridural!!!)
Je fais des études Bio médical, en médecine vétérinaire et je n'ai pas trouvé d'étude qui parle des dangers de ne plus pouvoir avoir d'enfants après avoir pris la pilule, en médecine vétérinaire on utilise même les pilules "contraceptives" pour provoquer l'ovulation chez les bovins!!!! Mais c'est surement par intérêt financier qu'on ne fait pas ce genre d'étude c'est sur!!!! Il faut surement un certain temps pour retrouver un cycle normal mais une stérilité complète due à la pilule????
Ensuite la pilule dans mon cas fut un merveilleux médicament, prendre des hormones synthétisées par le génie génétique n'a jamais fait de mal que du contraire sinon je serais déjà morte!!! Vis à vis de ma maladie la pilule a stabilisé toutes mes hormones!
Ensuite j'ai la chance de devoir me démener plus que toute autre (physiologiquement normale) femme, pour avoir des enfants. Je vais devoir préparer mon corps deux ans à l'avance!!! Même mariée, je prendrai la pilule car je refuse qu'un bébé me tombe dessus parce que j'aurai utilisé des methodes de contraception naturelles! Si je me retrouve enceinte sans l'avoir prévu, j'expose mon bébé à des risques de malformations graves ou même de mort intrautérine!!! J'ai de la chance car j'aurai pensé à un enfant deux ans avant sa naissance, que je l'aurai presque fait exister par l'amour que je lui porterai déjà avant même sa conception biologique!!!!
De même je voudrais réagir face à la réduction que l'on fait de l'être vivant que Dieu a créé. est il seulement biologie? Que l'on ne me dise pas que je suis un amas de cellule doté d'une âme! Je souhaite à tout le monde de pouvoir commencer à exister par l'amour d'une mère et d'un père (c'est encore mieux) avant même d'être une cellule dotée de deux pronucléi! Même si cette cellule a un potentiel de vie! Je sais que des enfants non désirés naissent chaque jour et souvent heureusement ca se passe bien. Un ovocyte fécondé est il un etre vivant???? Il lui faut mille fois plus que cela pour être un homme. Parce qu'au sinon il existe aujourd'hui des tas d'hommes congelés surnumeraire
Parlons maintenant des avortements du à la pilule. Tout d'abord le taux de nidification réussi est de pas grand chose!!! Un stress, le fait de trop ou pas assez mangé, plein de chose entrent en compte pour qu'une nidication se passe bien!!!! Prenez un coup de froid, ou de chaud, ou... et vous risquez d'avorter sans même vous en rendre compte. Vous imaginez pas le nombre de conneries qu'une femme sans savoir qu'elle est enceinte peut faire et risquer de perdre son bébé! J'exagere nettement bien sur!!!! Mais je pense qu'une grossesse qu'on prépare bien à l'avance risque moins de probleme, qu'un enfant de la grippe (déterminer le moment de l'ovulation par la température!!!). En plus j'aimerais mettre en garde, la programmation fétal des cellules peut etre perturbée facilement par un régime inapproprié. En ignorant qu'une femme est enceinte les 3 premieres semaines, et en ne faisant pas attention elle peut induire des malformations métaboliques chez son enfant!!!! On l'a découvert récement.
Voilà, je m'arrête ici, je suis venue avec un point de vue tres scientifique et bien sur tres orientée. Il existe surement des scientifiques bien plus calés que moi qui sont sans doute pas d'accord avec moi!! | |
| | | Céline
Nombre de messages : 442 Age : 41 Kot : España Date d'inscription : 20/05/2007
| Sujet: Re: pillule... or not? Lun 17 Mar - 2:20 | |
| Sophie, Dans ceux qui milite "contre" la pillule, tu as pu remaquer que toujours, je dis bien toujours, il y a une note qui dit qu'on le comprend tout à fait pour ceux qui ont mal qui on des chutes de tenssions,... D'ailleurs en fait, si tu veux tout savoir, je t'avais en tête en tapant mes petits commentaires. Je sais bien que dans ton cas c'est plus que justifié. Disons qu'en fait -et je dois avouer que ce post a modifié sur certains points mon opinion- je suis contre les médicaments point. Je dois en prendre aussi parfois. Mais j'évite quoi, j'aime pas tout ce qui modifie mon organisme ou mon corps. J'ai hésité pendant des années avant de faire un percing à l'oreille (modification du corp), c'est comme ça... Maintenant, je ne m'engage que moi et évidemment personne d'autre à ma suite, surtout pas ceux qui le nécessite. Je prends bien du brycanil (dilatateur broncopulmonaire) de temps en temps. Et c'est pourtant un médicament. Mais bon puisque ma vie en dépend... Sur ce bonne nuit et bisous à tous | |
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| Sujet: Re: pillule... or not? | |
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