Céline
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Kot : España
Date d'inscription : 20/05/2007
 | Sujet: Petit coin culture  Sam 5 Jan - 23:43 | |
|  Le Cahemire... Cette région dévastée... Ses pleurs commencent avec la partition de l'Inde. A cette époque, l'Inde était dirigée par le vice roi britanique Lord Mounbatten. Mais l'Inde devenait capable petit à petit de se prendre en charge et c'est ainsi qu'a commencé la révolution de ce peuple jusqu'ici docile.
Cette indépendance de l'Inde, souhaitée aussi par Gandhi, crée néanmoins des problèmes. En effet, deux religions sont présentes dans l'état et Dieu sait que, si religion et politique n'ont jamais fait bon ménage, elles ont toutefois toujours été liées dans l'histoire. Malgré tous les efforts de Gandhi pour obtenir une Inde libre mais unie autour d'une même culture, celle de la non-violence qu'il pronera toute sa vie, les musulmans et les hindous n'arrivent pas à s'entendre. L'Inde sera donc partitionnée. Mais pressé de tout part pour son départ, le vice roi n'a pas le temps d'établir une frontière qui fasse l'unanimité. L'Inde d'alors est découpée sauvagement au milieu du Cachemire, frontière entre les actuels Pakistan et Inde. Cette région compte plus de mosquée que de lieu de culte hindou mais compte également plus d'hindous que de musulmans. Cela revient un peu à l'état actel de Bruxelles dans la Belgique. La frontière passera même a milieu de jardin. Imaginez-vous être en Inde dans votre maison et au Pakistan sur votre terasse...
En 1947 donc, la grande migration commence, chacun se rendant à l'endroit qui lui a été attribué pour vivre sa foi. Sur ce chemin où se croisent des hommes et des femmes, comme vous et moi qui ont connus des pleurs et des joies dans leur vie, qui ont connu des défaites et des victoires, sur ce chemin où se croisent leurs vies, ils vont commencer à se battre pour crier leur souffrance de devoir tout laisser derrière eux ou peut-être simplement parce qu'ils ne se comprennent pas... Personne ne sait jamais la raison pour laquelle a commencé une guerre, une dispute,... La raison est toujours trop dérisoire comparée aux conséquences... | |
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